Ce second tour est l'occasion de nouvelles interrogations, notamment sur le positionnement politique des candidats, à l'heure où les crosnois vont faire un choix décisif pour les six prochaines années.
On découvre les limites de la communication politique parce que le masque finit toujours par tomber et les contradictions politiciennes apparaissent :
Ainsi, dans l'article du Parisien d'hier soir (21h54 !), pour la Préfecture de l'Essonne, Monsieur Damiati est DLR (le parti de Nicolas Dupont-Aignan), anti-européen, anti-sarkozyste.
Ce matin, Monsieur Dupont-Aignan se permet deux mails de soutien aux Crosnois puis aux sympathisants UMP (on peut s'interroger sur la fiabilité, la personne me l'ayant transmis n'ayant jamais été encartée mais aussi sur la légitimité et la pertinence de l'annonce faite par le président d'un autre parti !) :
A 11h08, pour tous les Crosnois, Monsieur Damiati est sans étiquette, ni droite ni gauche !
A 11h28, pour les sympathisants UMP, Monsieur Damiati est UMP
En l'espace de 14 heures, les transitions sont tellement rapides qu'elles deviennent difficiles à suivre.
Il serait temps de cesser de prendre les Crosnois pour des gens bêtes et d'assumer ses convictions, quelles qu'elles soient !
Listes déposée auprès de la prefecture avec l'appartenance politique des candidats : Monsieur Damiati est devenu DLR !